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Kaleidoreal - Love's Bright Light
4.3Note Finale

Love’s  Bright Light est le troisième et dernier album de Kaleidoreal. Dernier au propre comme au figuré car Lars Granat, son maitre à penser, a déclaré vouloir passer à autre chose avec un ‘vrai groupe’, pouvoir aussi faire de la scène et ne plus se contenter d’un projet studio où il fait … tout.

En effet, Granat, à l’instar d’un Neal Morse dont il est proche musicalement parlant, œuvre ici à la fois au chant, aux guitares, à la basse, aux claviers et à la batterie.  Respect, car à part le chant qui manque parfois un peu d’amplitude, le niveau est élevé sur chacun des différents instruments. Love’s Bright Light est un album personnel, passionné, pour Granat, centré sur sa famille, avec plusieurs titres qui vont renvoyer à sa femme ou ses enfants.  J’ai dit que l’univers de Kaleidoreal était proche de celui de Neal Morse : l’aspect religieux mis de coté on va en effet trouver chez le suédois, la même capacité à écrire des titres complexes, mais qui en même temps s’impriment aisément dans votre esprit. Le registre est musclé, énergique : Granat vient du métal et ça se sent. Pour autant, c’est bien de progressif dont il s’agit ici. Les compositions sont riches, pouvant jouer les montagnes russes entre balade acoustique et gros son à se déboiter les cervicales (“The One“), la pop/prog musclée (“The Girl Who Stopped The World“, “Word Are But Words“) ou l’épic progressif type (“Love’s Bright Light“).

Lars Granat, sur la plupart des titres, affute son propos musclé avec une musique surtout basée sur les guitares, souvent saturées (“Other Side Of Me“, “Oh Son“), mais qui ne dédaigne pas s’offrir quelques solis plus légers. Si les guitares sont omniprésentes, Granat ne laisse pas de côté les claviers pour autant. Certes plus discrets, l’homme sait aussi nous montrer ses talents au piano, orgues et autre mellotron, pour colorer de chaleur et d’ambiance ouatées sa musique. Celle-ci, heavy, complexe, reste dans tous les cas très mélodique. “Love’s Bright Light” et son quart d’heure pur prog, en est la parfaite illustration : un jeu d’orgue et une base vivante structurent petit à petit un titre qui va se développer autour d’un thème au départ tout simple, pour le triturer, le travailler le revisiter sur plusieurs tempos.

L’album étant très personnel, Granat à voulu tout réaliser de A à Z. Si la démarche est compréhensible, si le résultat musical est toujours aussi bon que sur les 2 premiers albums, je suis moins convaincu par le chant. La voix de Granat si elle est juste manque un peu d’expressivité et d’amplitude. Je préférais quand il laissait le micro à Rikard Rynoson.  Pour le reste, on est dans du très très bon. Kaleidoreal nous aura offert en 4 ans 3 albums très intéressants qui laissent présager d’un avenir excitant pour Granat.

KALEIDOREAL – LOVE’S BRIGHT LIGHT

Kaleidoreal - Love's Bright Light (2020)

Titre : Love’s Bright Light
Artiste : Kaleidoreal

Date de sortie : 2020
Pays : Suède
Durée : 55’24
Label : –

Setlist

1. The One (3:59)
2. The Girl Who Stopped the World (7:50)
3. Other Side of Me (6:20)
4. Oh Son (9:58)
5. Pinnacle (8:51)
6. Words Are but Words (4:50)
7. Love’s Bright Light (13:36)

Line-up

– Lars Granat / vocals, guitars, bass, keyboards, drums

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