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Natif du 92 (Haut-de-Seine), transplanté puis ré-enraciné en Alsace, Nick Gardel garde un amour sans faille pour la Capitale et le goût des voyages en train. Ayant toujours essayé de transformer ses loisirs en travail, il a été, tour à tour, vendeur de disques d’occasion, d’informatique grand public, pour finir dans l’Education Nationale. Depuis, cette grande institution lui confie les enfants les plus en marge du système scolaire voire de la société. Mais la marge, c’est ce qui fait tenir les pages du cahier…

Nick Gardel est l’auteur de sept romans et plusieurs recueils de nouvelles. Son domaine de prédilection est le polar. Nevermore est le premier de ses romans qui mêle sa passion pour l’écriture et ses goûts musicaux. Un personnage appelé Peter Raven fait également son apparition. On le retrouve dans Musical Box qui vient de sortir en cette fin d’année 2O14. A cette occasion, je vous présente l’auteur à travers un jeu de questions réponses qui lèveront un coin du voile sur sa personnalité et sur son roman.

Bonjour Nick ! Je n’ai lu aucune interview précédente pour ne pas me laisser influencer dans mes propres choix de questions. Il y a sans doute un peu de candeur voire de naïveté dans mes questions mais c’est à dessein. On y va ? Tu es né Nicolas Juan à Paris en 1971.

Tu es bien renseigné, même si je suis né dans le 92.

Marié ? Des enfants ?

Marié avec une fille. Enfin… marié avec une femme et nous avons une fille.

Chat, chien ?

Trois chats aux noms imprononçables

Brièvement, quel est ton parcours scolaire et professionnel ?

Plein de choses (disquaire, vendeur de PC), je sévis dans l’éducation nationale à l’heure actuelle

Les noms espagnols de tes protagonistes, c’est le clin d’œil à toi-même ?

Pas vraiment. Estebàn m’amusait avec son côté lunaire et la tendance qu’on peut avoir à ne pas le comprendre. Et puis il me permettait de replacer l’injure la plus utilisée par mon père…

Pourtant ton nom semble provenir du pays du soleil, l’Espagne. Aucun clin d’œil à tes origines alors ?

Mes grands-parents paternels étaient espagnols, mais je n’ai aucune attache particulière avec ce pays.

Pourquoi avoir choisi l’Alsace pour vivre au lieu du Roussillon et ses 300 jours de soleil par an ?

Les parents, la vie, l’amour, les vaches… Et puis, je pense que Brassens a toujours raison en parlant des imbéciles heureux qui sont nés quelque part.

Comment en es-tu arrivé à l’écriture ?

L’adolescence est un gouffre sans fond, il fallait bien tenter de combler le vide.

Nick Gardel, lui, est né en 1986. Pourquoi ce pseudo au lieu de Nicolas Juan ?

Ça fait partie du jeu quand on commence à écrire. Il faut un nom de plume. Le mien est né d’un personnage elfique d’un jeu de rôle. Les gratouilleurs d’inconscient y voient une réminiscence de mes origines espagnoles. Un éditeur m’a qualifié de fils de Nick Tosh et de Carlos Gardel, il avait autant raison que les autres.

Déjà 7 romans. En combien de temps ?

8 ans ou 28 ans, ça dépend comment on prend la chose. J’ai mis longtemps avant de me décider à sauter le pas entre mes premières nouvelles et mon premier roman. Depuis, le rythme est pris.

Combien de temps pour écrire un livre ?

Il me faut un an, mais Musical Box a été commencé il y a deux ans. Faut dire que c’est un polar en façade avec un autre roman qui se cache derrière. Il faut du temps pour donner l’illusion d’écrire des choses faciles.

Oui on y reviendra en parlant de MUSICAL BOX, ton dernier polar romanesque en date. Justement, comment écris-tu (petits bouts de papier avec des idées, stylo bille/crayon, ordinateur, tablette) ? Et où écris-tu (à ton bureau, dans le calme ou au resto/café, dans le train…) ?

Deux modes bien distincts. Je me la pète en trimballant partout un carnet Moleskine (hors de prix) pour ébaucher mes chapitres. Mais je réécris systématiquement tout au moment de la frappe sur PC. Mon lieu de prédilection pour l’écriture est la tablette d’un TGV Colmar-Paris, la terrasse d’un café paumé dans la capitale ou une plage de Haute-Corse.

Quand tu dis que tu réécris tout sur ton PC tu veux dire que toutes les phrases sont réécrites ? Pas l’histoire ou la trame de l’histoire je suppose.

Les phrases sont quasiment toujours réécrites. C’est une assurance en fait. J’ai une base quand le rythme de l’écriture tarde à venir puis je me lance. Le « carnet » n’est là finalement que comme pense bête ou comme point de passage obligé.

L’inspiration est toujours là ?

Toujours est un vilain mot pour les fans de prog et les amoureux adolescents. Mais, sinon, elle rate rarement nos rendez-vous.

Sans faire de comparaison, d’où vient ton écriture ? De tes lectures, de ton entourage, ton observation du monde et de la musique que tu écoutes ? De certains ou certaines auteur(e)s ?

Fut un temps, j’étais un caméléon littéraire. Ecrire est une question de rythme et mes lectures donnaient souvent le tempo. Maintenant, je me fie plus à mon instinct et à mon désir de faire vivre mon histoire. Je corrige beaucoup, je lis à haute voix, j’essaye de mettre en bouche mes dialogues.

Oui ça se sent dans ton écriture assez visuelle je trouve, on va y revenir. Et justement, parlons télé. Tu aimes les séries, les films ? Français ? Américains, Quelle époque ? Pour les dialogues, tu es plus Henri Jeanson, JJ Beineix ou Michel Audiard ?

J’aime les séries américaines actuelles. Très variable en fait. Aussi bien des choses comme Elementary, Mentalist ou SHIELD. Toujours en VO par contre. Pour les dialogues, Audiard est un maître absolu.

Je m’en doutais! Et pour les VO avec ou sans sous-titres ?

Avec sous-titres, mais c’est surtout une béquille pour ne pas avoir forcément un visionnage actif. Je pourrais presque m’en passer, mais je les mets toujours.

Est-ce que tu t’en inspires ou, plutôt, est-ce que, naturellement, des dialogues à la Audiard te viennent à l’esprit ?

Je ne me force jamais. Audiard est aussi une question de rythme. Les dialogues décalés, les contrepieds me viennent naturellement. Il faut que je m’amuse moi-même avant tout. Le dialogue entre les deux « Jean » a été écrit d’une traite par exemple. Mais il a été réécrit pour peaufiner le ton, le rendre plus précis, plus incisif. Une info, un trait d’humour, parfois les deux ensemble. Métaphores, comparaisons, figures de style pour amener le lecteur à sourire.

Ton style est direct, pas exempt de gros mots, truffé de mots en espagnol (et pas anglais) et très actuel. En fonction de ta réponse à la question précédente j’aimerais savoir si tu penses un jour avoir la joie de voir l’un ou l’autre de tes romans réalisé en téléfilm ou au cinéma ? Par exemple je pense à Josée Dayan pour la télé.

Les gros mots ne sont présents que dans la bouche des personnages. Certains comme le libraire ont un langage très châtié par exemple. J’utilise aussi pas mal de raccourci propre au langage parlé (l’absence de double négation par exemple). J’aimerai bien voir mon roman « Fourbi étourdi » adapté en film. C’est un roman nerveux et drôle, il le mériterait.

Qui pourrait le porter à l’écran d’après toi ?

J’aurais bien envie d’un réalisateur comme Guillaume Nicloux. Il faut dire qu’il a réalisé « Le Poulpe », ça fait de lui une valeur sûre à mes yeux.

Pourquoi des dialogues en espagnol ?

C’est un hasard. Estebàn ne devait pas rester dans l’histoire, il était là pour présenter Haxo, la station fantôme, mais il était tellement attachant qu’il est devenu un fil rouge pour l’histoire, voire plus encore. Je l’avais défini comme baragouinant un franco-espagnol de cuisine, alors j’ai gardé le package complet. On peut remarquer qu’il parle plus espagnol quand il s’énerve.

Marrant. Tu dis ça comme si ce n’était pas toi qui avais écrit ce livre J Je veux dire que tu parviens à prendre de la distance avec ton roman pour en parler. C’est très intéressant !

Les personnages ont vraiment une vie propre. Tu définis un cadre, puis la cohérence de la chose fait qu’un personnage ne peut plus faire exactement ce que tu avais prévu pour lui. Alors tu te laisses embarquer vers une autre direction. Même si tu tiens les rennes au final…

Quel est ton auteur(e) préféré(e) ? Pourquoi ?

J’adore Jean-Bernard Pouy, le créateur du Poulpe et de tant d’autres choses. Sinon, je ne loupe pas un Fred Vargas quand il sort. Mais je n’arrive plus à être fan inconditionnel. Je n’ai pas aimé le dernier Vargas, j’achèterai le prochain… En littérature classique, j’adore Nick Hornby, son roman «Bonté mode d’emploi » est une merveille. Douglas Adams est un demi-dieu etc etc…

Ah oui Vargas. Un pseudo espagnol… et elle aussi est née à Paris. Tu lis un peu de bandes dessinées de temps en temps ou pas du tout ?

En fait, c’est ce que je le lis le plus. J’aime les scénarios forts comme ceux de « Il était une fois en France » de Nury et Vallée, la mini-série « D » de Ayrolles ou encore l’épisode « 7 Détectives » de Hannah.

Quel est ton ouvrage préféré ? Pourquoi ?

C’est très subjectif comme question. Ça va dépendre de pas mal de conjonctions astrales, d’une hygrométrie contrôlée, du cours du Nickel sur le marché à termes ou des pressions internationales.

Bien vu ! Et qu’écoutes-tu comme musique actuellement ? Pas que du prog je suppose?

Beaucoup de variété de la nouvelle vague française. Aldebert, Delerm, Alexis HK, Luce, Doremus et puis beaucoup de prog quand-même.

Tu as un groupe et un album préféré ?

En creusant profondément : Pink Floyd « The Wall » et Mike Oldfield « Tubular Bells ». Mais c’est tellement réducteur.

Certes c’est toujours réducteur ce genre de choix. Et La radio ?

Je me réveille avec Europe 1.

Internet ? Un bon média pour un écrivain (visuel) tel que toi ?

C’est une source d’information vraiment exceptionnelle. Et puis Facebook et les forums m’ont permis de dialoguer avec des gens vraiment excellents.

Tu as créé une chaîne Youtube (https://www.youtube.com/channel/UCoo3Fw5GZOhchkueMARb8bQ) est-ce que c’était indispensable cet aspect visuel parallèle à ton écriture ?

C’est un petit jeu. J’aime contrôler l’intégralité de ma création. Texte, couverture, teaser vidéo. J’aime faire les choses. Alors dans la mesure de mes moyens je fais…

Parlons à présent de ton dernier roman en date intitulé « Musical Box ». Il est truffé de références au rock progressif, aux groupes du genre. Chaque chapitre est précédé de quelques mots tirés d’un morceau d’un groupe de rock progressif très connu (Yes, Marillion, Genesis, Ange, Alan Parsons Project). Il s’adresse seulement aux amateurs ou à tout le monde ?

Il s’adresse avant tout à tout le monde. C’est un polar, une histoire de meurtre, une histoire de quête familiale, une histoire d’amitié baroque. C’est l’essence du livre. Mais j’y ai placé des tiroirs, des détails qui ne parlent qu’à une partie des lecteurs. C’est le deuxième roman dissimulé derrière que j’évoquais dès les premières questions.

D’accord. Il s’adresse à tout le monde. C’est donc pour ça que tu mets des clés de lecture sur ton site ? Tu craignais que les lecteurs non amateurs de prog se perdent ? Remarque que même les amateurs peuvent patiner à certains moments.

C’est exactement l’inverse. Je voulais que ceux qui m’avaient lu puissent avoir accès à ces tiroirs cachés. Je suis sûr que le plaisir en est décuplé, même pour un fan de prog. Si on n’avait pas vu un détail, on aura une bonne surprise en lisant ces clés. Elles peuvent précéder la lecture ou la poursuivre. Tout comme la biographie de Valaquenta qui est une histoire à part entière. Quand on lit le passage du chat qui s’étire en faisant un crawl sur le paillasson, le lecteur lambda n’y voit rien. Le fan de Genesis repère directement le Carpet Crawler…

C’est fascinant toutes ces imbrications !

C’est une véritable gymnastique mentale. Mais attention, ça peut être très drôle de faire de la gymnastique. J’ai un esprit d’escalier, je rebondis souvent d’un sujet à l’autre. Il faut croire que j’écris de la même façon.

Pourquoi ces citations extraites d’un morceau d’un groupe en tête de chaque chapitre ? Pourquoi en anglais sans traduction ?

Elles sont là pour habiller le propos du chapitre. C’est encore plus vrai dans le précédent roman « Nevermore ». J’ai une théorie comme quoi tout a déjà été dit en chanson. L’idée de traduire ne m’est même pas venue. Tu as de drôles d’idées en fait !

De drôles d’idées ? Alors que penses-tu de celle-là : on dira que ta théorie s’appelle la loi de Gardel.

C’est donc une loi qui s’impose à toute personne née dans les années 80. On a tout dit à cette époque dans les chansons. Tout et surtout n’importe quoi.

Comment as-tu choisi les extraits ? Ou, question complémentaire et plus compliquée, pourquoi avoir choisi ces extraits-là ?

Les extraits expriment un sentiment, ou un propos en rapport avec celui du texte. Quand mes héros écoutent « Au-delà du délire », une citation de Ange est presque obligatoire.

Curieusement, le monde du rock progressif est souvent qualifié d’ésotérique, hermétique et intello (dans le sens péjoratif bien souvent). Or l’intrigue, la trame générale de ton roman est tout sauf une prise de tête justement. Pourquoi ce contraste ?

Parce que les gens qui qualifient le rock prog d’intello, sont ceux qui décident qu’une chose réfléchie est forcément artificielle. C’est peut-être pour ça que le punk a tué le rock prog parce qu’il fallait être un technicien de la musique pour composer du prog et qu’il suffisait de beugler avec énergie pour produire du punk. Le prog est intello, mais intello n’a jamais été un gros mot ! C’est une musique qui n’est pas instinctive, elle est réfléchie et nécessite beaucoup de travail. Mon roman aussi demande du travail pour avoir l’air léger.

Très bien dit et toujours bon à rappeler.

Pourquoi ce titre ? Tu penses que faire référence à Genesis est plus porteur que pour n’importe quel autre groupe ? C’est pour attirer les lecteurs ? Je veux dire les fans de rock prog ne sont pas forcément des lecteurs. Tu souhaites attirer les auditeurs de prog vers la lecture de tes romans ?

Musical Box s’est imposé par le propos du roman. C’est une grosse boîte à musique cette histoire. La musique est présente partout. Je ne sais pas si les progueux sont des lecteurs potentiels. J’espère qu’ils me découvriront avec ce roman, mais il existe sans eux. J’ai beaucoup de tendresse pour le milieu prog, surtout pour l’avoir côtoyé pendant de longues années quand j’étais bénévole chez MUSEA. Je ne sais pas si Genesis est plus porteur qu’un autre groupe. Il a une place à part dans mon cœur, c’est certain. Quand on écrit, ou en tout cas, quand moi j’écris, je pense assez peu aux lecteurs. C’est mon histoire, mes personnages, je fais du mieux que je peux avec ce qui sort de ma tête.

Et pourquoi avoir poussé les choses aussi loin dans le détail ? Je veux dire créer une pochette de disque, une setlist de concert, les titres de la discographie ? Un côté perfectionniste jusqu’à l’obsession ?

Obsession non, mais c’était très drôle à faire. Je ne pouvais pas tout raconter dans le livre, encore une question de rythme. Au fur et à mesure des pages, j’avais décrit un certain nombre d’éléments. Il fallait combler quelques trous pour prolonger le plaisir. La biographie de Valaquenta ancrait l’histoire de ce groupe dans celle de Marillion. Pour la couv, nous avions besoin d’une pochette du groupe. Mon illustrateur en a fait une, et j’en avais fait une de mon côté. Le hasard a voulu qu’elles s’appuient toutes les deux sur les deux arbres du Valinor. Il a réalisé le logo en détournant le lettrage de Marillion aussi. Puis, pour la couverture toujours, il nous fallait une setlist à poser sur la scène. J’ai donc dû réfléchir à des titres. Au final la setlist n’est pas lisible sur la couverture mais on la retrouve dans les pages du livre…

Valaquenta (texte de JR Tolkien) est-ce que ça sonnait mieux à tes oreilles qu’un nom issu, par exemple, d’un des romans de JK Rowling ?

La Valaquenta est une partie du Silmarillion qui est aussi le premier nom du groupe qui deviendra Marillion. Et puis ça sonnait bien.

Parlons un peu de la couverture du livre.

Nick Gardel - Musical Box

Je vois le corbeau (Peter Raven) de « Nevermore » perché sur un ampli à lampes. Les pochettes des vinyles “négligemment” disposées dont celle de l’album éponyme de Valaquenta. Sur cette illustration plus large de la couverture du livre (voir la critique), que l’on découvre un petit peu finalement comme s’il s’agissait de l’intérieur de la pochette d’un vinyle 33T, on voit très bien que tu as créé une scène pour que le groupe Valaquenta s’y produise. Scène avec plein de détails jusqu’à la cannette de Fanta renversée et les spots de sang sur la batte de baseball ainsi qu’une k7 sortie de son boitier.

Ce matériel appartient-il vraiment au groupe Valaquenta finalement (humour) ?

Cette pochette est un hommage, comme celle de Nevermore, aux créations de Mark Wilkinson pour les premiers Marillion. Chaque détail a été pensé pour rappeler un élément du roman comme Wilkinson construisait ses couv avec les chansons de Marillion. Le boitier de la cassette est celui de Fountain of Light, la batte de baseball, une seringue, un autocollant, le sigle Tolkien, les vinyles, la setlist etc… Il y en a autant dans celle de Nevermore.

Plus sérieusement, espères-tu faire jouer Valaquenta un jour pour de vrai (on pourrait demander à un tribute band) ?

Je suis tout sauf musicien. Si un groupe veut se lancer, il faudra qu’il soit à la hauteur !

S’agit-il en arrière-plan du décor naturel du festival « Les prés du Rock 2014 » ?

C’était l’idée. Bien que la description de la scène dans le roman ne soit pas exactement celle que l’on voit sur l’image. Le travail sur la couv est phénoménal. C’est mon ami Corojema qui le réalise, comme toutes mes couv. C’est le véritable artiste de nous deux, il a de l’or dans les mains et la tête.

Pour être complet, je ne saurais oublier de parler des mini-clips vidéo Youtube qui introduisent ton dernier roman.

Sans entrer dans des comptes d’apothicaires, tes romans se vendent-ils bien ? Par quels canaux passes-tu pour en faire la promo et les vendre ? Est-ce que tu comptes sur les droits d’auteur pour vivre un jour de ton art ?

Ils se vendent correctement mais ne me font pas vivre. Je réalise la production, la distribution et la promotion seul, ce qui explique aussi les chiffres de vente faible. Le monde de l’édition est un monde assez fermé. J’ai eu accès à lui en réalisant un épisode du Poulpe, mais pour l’instant cet essai n’a pas encore été transformé.

Pas de traduction (anglais, espagnol, italien) en vue ?

Pas que je sache. Une traduction anglaise me plairait bien.

Dernière question, as-tu un livre en préparation ?

Toujours. J’ai commencé à l’écrire dès Musical Box terminé. Je ne sais pas encore où il va. On y parlera sans doute de camping-car, de Magma et de bruit dans la tête. Mais je ne peux pas en dire plus.

Merci Nick ‘Nicolas` Gardel. Un Don ‘Juan` de la littérature qui mérite d’être connu. Nick est un volcan, un artiste aux idées bouillonnantes qui ne demandent qu’à jaillir. Cet auteur atypique à l’humour (trop) contenu devrait plaire à un large public. Lisez-le et demandez dans vos bibliothèques publiques qu’on achète ses ouvrages !

Propos recueillis en décembre 2014

Bibliographie

En PDF sur le site InLibroVeritas (dans les livres la vérité) :
– Les mots d’avant
– Trinité
– Par Hasard

En livres papier :
– Un Etat d’esprit et autres nouvelles
– La Spirale du domino
– Le Cercle d’Agréables compagnies
– Un Faisceau de Présomptions
– Lâches Déraisons
– Une Question de Principes
– Nevermore
– Fourbi étourdi
– Musical Box (2014)

Je renvoie les lecteurs d’Amarok-Mag vers deux sites. Celui de InLibroVeritas pour 3 recueils de nouvelles en PDF et surtout vers le site web de Nick sur lequel un certain nombre de ses nouvelles sont disponibles gratuitement puis pour les clés de lectures et bien entendu pour commander ses ouvrages avant qu’ils soient tous épuisés.

http://nickgardel.e-monsite.com/
http://www.inlibroveritas.net/auteur/2403/nick-gardel

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