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Hibernal - The Dark Of The City
4.0Note Finale

Début 2017 voit la sortie du quatrième album d’Hibernal, en restant dans un genre très particulier : celui, quelque part, du conte. En effet, comme sur les 3 premiers volets, on est ici au croisement de l’audiobook, de la bande originale de film et de l’album instrumental. Perso j’aime beaucoup, mais je conçois aisément que le résultat puisse être dérangeant pour certains. Vu le style exploré, il sera de bon ton de maîtriser la langue de Shakespeare pour bien s’immerger dans l’histoire.

Auteur de science-fiction, Mark Healy, qui tient également tous les instruments sauf pour la première fois la basse (confiée à Rowan Salt), a pris le parti avec Hibernal d’illustrer ses histoires en musique. Le schéma est le même que sur les albums précédents : une histoire contée et non chantée pour poser la trame et des développements musicaux par-dessus. Les voix sont ici tenues par Scott Gentle et surtout par Faleena Hopkins. A eux deux, ils incarnent le couple qui raconte l’histoire à la première personne, donnant un peu plus de vie cette l’histoire, qui est contée un peu à la manière d’un feuilleton radiophonique. Ici on nous parle de l’histoire d’une flic, Moreno, qui recherche une créature ayant assassiné son partenaire. La musique, sert l’histoire, l’illustre et la met en valeur. Pour une histoire de science-fiction, elle est parfaite : planante, parfois à la limite du space-rock avec ce qu’il faut de plans de guitare énergique et de solos (“How It Ended“). La basse est omniprésente, et c’est elle qui supporte aussi les dialogues pendant les passages de narration. Souvent agrémenté d’effets électroniques en plus des nappes de synthés, l’écoute se rapproche vraiment d’une bande originale de film. L’atmosphère est parfois tendue ou mystérieuse (“Black Blood“, “The Pier“) parfois plus énergique (“Night In Carson Bay“, “Sand“) ou planante (“Target 247“).

Si le précédent Hibernal semblait quelque peu tourner en rond, Mark Healy réussi ici, non pas à se renouveler, mais à enrichir sa manière de raconter les histoires, autant par l’addition d’effets sonores que par des plans et des solos de guitare bien plus riches que sur les albums précédents. Un album d’Hibernal est avant tout une immersion dans une histoire, comme un livre ou un film, c’est un disque qu’on n’écoutera peut-être que 2 ou 3 fois… le prix (5€ pour la version numérique) en tient compte… d’ailleurs les précédents volumes sont épuisés, signe qu’un public existe pour ce genre. En tous cas, dans le style de la musique évocatrice, comme le War of the Worlds de Jeff Lynne, Hibernal réussi avec ce The Dark of the City à nous proposer son œuvre la plus intéressante depuis le début de l’aventure.

HIBERNAL – THE DARK OF THE CITY

Hibernal - The Dark Of The City (2017)

Titre : The Dark of the City
Artiste : Hibernal

Date de sortie : 2017
Pays : Australie
Durée : 43’41
Label : Autoproduction

Setlist

1. The Dark of the City (6:08)
2. Night in Carson Bay (5:22)
3. Target 247 (4.:58)
4. How it Ended (4:43)
5. Black Blood (2:43)
6. The Pier (4:23)
7. Sand (4:26)
8. Loose Ends (2:14)
9. Monster (4:44)
10. Survival (4:00)

Line-up

– Mark Healy / instruments
– Rowan Salt / bass

With:
– Scott Gentle / voice as Trask
– Faleena Hopkins / voice as Moreno

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