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C’est un h souriant comme à son habitude, mais visiblement fatigué qui nous accueille, au début un peu refermé, il se livrera et s’éclairera au fur et à mesure de l’entretien… L’homme comme à son habitude est charmeur, à la fois accessible et dans son rôle de frontman ‘diva’ assumé : pour décrypter F.E.A.R. il nous livrera une vision acérée de la société et de l’époque au fur et à mesure de l’entretien.

Marillion - FEAR (2016)

Lire la chronique de “F.E.A.R”

The review in english

Bonjour Steve et merci de nous accorder de ton temps, nous sommes réellement très heureux d’être là aujourd’hui, car nous sommes beaucoup à avoir grandi et vécu ces 30 dernières années avec la musique de Marillion

Steve Hogarth : Moi aussi…

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Qu’est-ce que ça représente d’être à Paris aujourd’hui ?

Steve Hogarth : Si je suis honnête pour te répondre, je te dirais que je me suis réveillé en me disant que ce serais une dure journée. Etre interviewé est plaisant quand tu en fais une de temps en temps, là on est sur 3 jours non stop. Et du coup au bout de la 5eme ou 6eme on se répète et on se sait parfois plus très bien si on a dit la même chose deux fois à la même personne ou à deux journalistes différents (il sourit) car souvent les questions sont plus ou moins les mêmes. Paris est une ville que j’aime beaucoup mais on passe en coup de vent, on finit à 6h pour partir sur Madrid ce soir, je crois même qu’il y a une interview par téléphone quand on sera dans le taxi, et hier on était à Varsovie… Les journées de promo sont fatigantes

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Je voulais plus parler de l’ambiance de la ville, avec les menaces terroristes, le titre de l’album (FEAR), l’engagement politique des textes de l’album…

Steve Hogarth : On s’est à peine posé la question en arrivant en fait. J’ai une très bonne amie qui vit ici, qui vient à beaucoup de concerts et qui passe de temps en temps à la maison… donc j’ai des nouvelles autres que les médias sur la vraie situation ici.

Marillion

Le nouvel album s’intitule FEAR (ndlr : crainte) et sort dans 3 jours, crains-tu cette sortie ?

Steve Hogarth : Non, pas du tout. Tu sais après toutes ces années… quand j’étais jeune, sortir un album était un réel évènement, marquant de ma vie…maintenant le jour de la sortie est presque un jour comme les autres. Ce qui est super avec le disque c’est que les premières réactions aux exemplaires promos sont excellentes, encourageantes, les gens respectent vraiment notre travail dans leur réactions. La date de sortie est juste un jour comme les autres : tout le monde n’écoutera pas le disque ce jour-là. Pour le groupe ce ne sera pas un jour où on sabrera le champagne (il sourit) Pour ma part je serais sur la route de Copenhague, où j’ai un concert ‘h natural’ le lendemain. Je serais plus concentré sur les 2:30 de musique que je dis avoir en tête pour ce gig que sur la date de sortie de FEAR très honnêtement. Tu sais j’ai passé les 3 dernières années à pratiquement ne penser qu’à ce disque, le paradoxe, c’est que je commence à l’oublier au moment où tout le monde en parle et l’écoute.

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Si on parcourt les différents morceaux, est-ce que tu peux nous expliquer le sens de chaque titre, ce qu’il y a derrière…?

Steve Hogarth : Oh oui, “El Dorado” est inspiré par un sentiment profond que le monde est sur le point de changer. C’est assez focalisé sur l’Angleterre, parce que je suis anglais évidemment… Ça commence avec moi, dans mon jardin, c’est mon endroit secret, j’ai un magnifique jardin dans un vieux cottage…J’adore m’y ressourcer… et en même temps j’ai conscience qu’une sorte de tempête, d’ouragan est en train d’arriver… (il part dans ses pensées) On s’imagine un ciel sombre, bas, avec des nuages noirs…enfin c’est un mauvais exemple pour l’Angleterre, ce n’est pas un changement le temps et toujours comme ça (rires). “El Dorado” parle de l’orage qui arrive, le sens et le temps du changement…quelque chose qui va fracasser la tranquillité de la vie de tous les jours. Ce qui est étrange c’est que j’ai écrit ce texte bien longtemps avant le Brexit.

C’est une des choses qu’on voulait te demander, si le texte était relatif au Brexit

Steve Hogarth : Non, ce texte est bien plus vieux, 3 ans environ…Le Brexit n’était pas imaginable à cette période… Personne n’y pensait. Pas contre la crise financière était encore fraiche dans mon esprit…et dans celui de beaucoup de monde évidemment…C’était aussi la période de l’engagement anglais dans la guerre en Irak et ça décrit le sentiment de honte que j’ai eu en voyant le traitement qu’on infligeait aux réfugiés et notre manque de réaction. La façon qu’a eue le gouvernement anglais de refuser le moindre réfugié est vraiment honteuse. C’est aussi une indication sur ce qui nous attend demain, comment nous nous soucions plus de argent, de garder notre niveau de vie, plutôt que des êtres humains. Et au fond de moi je crois fermement que nous sommes tous égaux, identiques. Nous sommes tous les mêmes, juste des personnes. En quoi une personne venant de Syrie serait différente de mon voisin ? Nous sommes identiques, on a le même besoin de manger, de dormir, d’avoir un toit au-dessus de nos têtes, d’avoir un endroit sûr pour élever nos enfants… nous sommes tous les mêmes…et tout le monde se focalise sur ce qui nous sépare, sur ce qui pourrait être nos différences, pourquoi l’un serait meilleur ou plus riche que l’autre… Chrétiens, Musulmans, Français, Anglais … qui serait mieux qu’un autre ? Ça n’a vraiment plus aucun sens, si on examine mon ADN, j’ai suis probablement un peu français, un peu syrien, un peu africain… comme tout le monde ici-bas. C’est un peu débile ces frontières qu’on érige parfois.

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C’était déjà un peu le même sentiment avec “Gaza” ?

Steve Hogarth : Yeah ! J’ai écrit Gaza juste pour montrer qu’il y avait des enfants qui grandissaient dans un tel endroit et qu’il ne fallait pas que le reste du monde tourne le dos à ces enfants. De la même manière qu’on ne doit pas tourner le dos à un enfant qui grandit à Alep ou dans un camp. J’ai vu 200 enfants dans un camp à Calais. Pourquoi ? Si leur but est de venir en Angleterre, on devrait juste les laisser prendre un bateau et venir. On n’a pas besoin de remplir des formulaires administratifs pour sauver des enfants de cette barbarie, on doit juste en prendre soin, les préserver. Comme si ce n’était pas déjà assez difficile pour eux d’être orphelins… On devrait les traiter comme la famille royale, pas comme de la saleté….(il reste pensif) “El Dorado” parle de tout ça, de la perte d’humanité, à cause de l’argent…”The gold stops us, The gold always did“… et de comment je ressens cela, l’album ne décrit pas seulement les choses , mais aussi comme je suis affecté par ce que j’y raconte. Ce disque est personnel, c’est ma fenêtre sur le monde… (il sourit) On a peut-être assez parlé de “El Dorado” non ? (Tout le monde rit) C’est quoi la suivante ? “Living in FEAR” ? “El Dorado” et “New Kings” sont des chansons sur l’existence, par certains aspects, elles sont presque interchangeables. Elles parlent, d’argent, de non-compromis, d’obsessions… Mais “Living in FEAR“, au contraire est là pour dire : tu n’as pas à vivre comme ça, il y a un autre chemin. Quand j’ai emménagé dans mon village, il y a quelques années, il y avait un vieil homme qui habitait un peu à l’écart et qui laissait sa clé sur la porte en permanence. A l’extérieur. Un jour je lui ai fait remarquer et il m’a dit : je sais… il la laissait volontairement, ce n’était pas un oubli. D’abord c’était un moyen de ne pas perdre ses clés (rires) ensuite il estimait qu’il n’avait rien qui vaille la peine d’être volé.

Steve Hogarth

Ou bien il avait confiance en son prochain

Steve Hogarth : Oui, c’est ce que je veux dire. Non seulement il ne fermait jamais sa porte… mais en plus il le montrait à tous en laissait ses clés visibles. Et donc le challenge se retourne alors vers toi (il nous pointe du doigt). Es-tu le type de personne qui va le cambrioler, es-tu si bas que tu puisses le faire ? J’ai trouvé ce geste merveilleux… C’est ce que j’imagine dans cette chanson : comment vivre en laissant la clé à l’extérieur de la porte, en laissant ta vie déverrouillée, en faisant fondre les armes (il cite le refrain)…Se débarrasser des armes est un signe de force, pas de faiblesse. Retirer le masque que tu portes et qui te cache est un signe de force, pas de faiblesse. On vit avec la conscience que la faiblesse nous met sur la défensive, tu vois…

« Finalement ce qu’il te faut pour durer ce n’est pas uniquement l’argent c’est le temps. Le temps de faire les choses… »

et la peur nous rend agressifs…Elle referme les portes. La chanson parle de ça, la peur… Est-ce qu’on a les moyens de vivre comme ça ? “Living in FEAR” est finalement une chanson joyeuse (il déclame la fin du morceau), qui s’interroge sur le temps perdu à se renfermer, se défendre…contre quoi ? Que de temps perdu ! Et on n’a rien appris de notre passé ! Et on a ce connard de Trump qui veut reconstruire un mur à la frontière mexicaine ! Mais il n’a jamais été à la frontière mexicaine ou quoi, il y a DÉJA un mur ! La suivante c’est quoi ?

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 The Leavers

Steve Hogarth : Ah celle-ci est plus personnelle, enfin elles sont toutes personnelles je suppose…C’est une chanson que j’ai écrite pour les roadies, tous ceux qui bossent pour nous en tournée. Une chanson pour le groupe et les roadies, mais plus pour les roadies parce la tournée est difficile pour eux. C’est une chanson sur le déplacement perpétuel en tournée, comme un cirque itinérant, quand tu agites la main pour dire adieu.

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C’est une suite de “Montreal” ?

Steve Hogarth : “Montreal” était plus un extrait de journal, c’est une déclaration d’amour à cette ville. Si on devait rattacher “The Leavers” à une autre chanson, ce serait plus à “80 Days“… C’est une chanson sur le mouvement, sur le voyage, comment le mouvement influe sur ton style de vie et te transforme…et pas forcément en bien… J’aime l’idée du tourbus. Pour les roadies, c’est le moment où ils peuvent se relaxer, une fois que le show est terminé, que la scène est démontée et le camion chargé… Là ils peuvent souffler…avant de recommencer le lendemain. Et il y a toujours une fête dans le tourbus. J’aime cette idée de fête en mouvement dans le bus…d’une ville à une autre, d’un pays à un autre par-delà les frontières. C’est une sorte de folie en mouvement, ça fait un moment que j’avais envie d’écrire là-dessus. Et aussi le prix qu’on paye qu’en tant qu’individu à vivre comme ça. Même quand on est à la maison, il y a toujours une part de nous qui veut repartir. C’est ce que j’ai essayé de transcrire en mots… “White Paper” est plus mystique, on y parle de couleurs bien sûr, mais c’est aussi une chanson sur la vieillesse et le fait de vieillir en acceptant de ne pas être un centre d’attention. Et s’y habituer. Quand tu fais mon job, ou quand tu es jeune et beau, tu es le centre du monde…et quand tu vieillis tu deviens moins…intéressant… Les femmes doivent ressentir ça je pense, quand tu es jeune et belle, tu possèdes un pouvoir, qui disparait avec le temps. Puis tu as des enfants et l’attention qui se portait sur toi se porte désormais sur tes enfants.  Peut-être que si tu es une diva, tu luttes contre ça… Je suis une diva (il se pâme en passant la main dans les cheveux)…je dois le rester (rires), je m’y suis habitué (rires). Et ça nous amène à “New Kings” qui parle des banques, du grand argent, comment cela compromet la démocratie, comment monsieur tout le monde a payé pour les banques, pour éviter leur faillite et comment on a engendré des taxes pour des générations…pour rembourser ces milliards qui ont été perdus. Pourquoi ? C’est aussi ces oligarques russes qui ont volé toutes les richesses de leur pays et qui se pavanent à Monaco…ou Londres. “New King” parle juste de l’argent corrompu, du fait que le fossé entre riches et pauvres s’élargit de jours en jours.  C’est un vrai soucis car c’est ce genre de différence qui a engendré des guerres.

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C’est prends l’oseille et tires-toi …

Steve Hogarth : C’est de là que vient le titre en effet. “Fuck Everyone And Run” représente l’attitude des parvenus. Je le chante avec tristesse, c’est pour ça que j’ai pris ma voix de tête…Ce n’est pas une chanté avec colère, même s’il y a de la colère dans le texte.

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Oui c’est étonnant ce contraste entre la dureté du texte et la douceur du chant et de la musique

Steve Hogarth : Tu as raison, en fait j’ai rechanté, réenregistré certaines parties des chansons, avec le recul je trouvais la première version trop colérique, je les chantais avec beaucoup de colère. Et j’ai trouvé que pour qu’il y ait plus de force dans le message il fallait les chanter dans aucune colère. Si tu chantes comme ça (il fait 30 sec de punk), ça n’a pas l’air sincère. Si les mots sont suffisamment puissants pour véhiculer ton message, avec sincérité, il n’est pas nécessaire de montrer ta colère.

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Est-ce que l’album a été difficile à faire ? Sounds That Can’t Be Made avait eu une naissance un peu chaotique ? Est-ce qu’il y a eu une différence ?

Steve Hogarth : Pas vraiment de différence, la manière de faire est toujours un peu la même à base de jams. C’est juste que pour Sounds, on était à la bourre et que l’album a été terminé en tournée… Peut-être que cette fois ci on a jammé plus longtemps. Du coup, on avait bien plus de matériel brut à assembler, plus d’idées. Mais on était finalement assez relax pendant l’enregistrement de ce disque, peut-être aussi parce qu’on vieilli et qu’on a fait tellement d’albums ensemble depuis si longtemps. Aucun stress en tout cas, on s’est juste dit qu’on prendrait le temps qu’il faut. Donc on a jammé et tout enregistré en multipistes comme d’habitude… En fait il y a des parties de chant qui viennent des premières sessions de jam, pendant ces sessions, on est très relax, on passe par pleins d’émotions différentes et tout est très naturel car on n’imagine pas au départ que ces premier enregistrements atterriront sur le disque. Ce qui est super quand on travaille comme ça, c’est que tout est enregistré, qu’on garde tous les aspects de ce qui se passe entre nous et qu’on peut les retravailler un par un à postériori…ou les garder tels quels pour le mix final… ou revenir à quelque chose du début parce qu’on n’est pas satisfait de l’évolution que ça a pris. On a écrit comme ça… mais je pense qu’on avait plus de chose à dire cette fois-ci. C’est probablement pour ça que les morceaux sont si longs… on avait envie, besoin de dire ces choses, donc il a fallu écrire un peu plus de musique…et petit à petit les titres ont pris cette forme.

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Et pourquoi maintenant, penses-tu que c’est le disque de la maturité pour Marillion, ou le plus mur ?

Steve Hogarth : J’aime à le penser en tous cas. C’est certainement une chose qui vient avec l’âge de toutes manières. Quand on a fait beaucoup d’albums, qu’on arrive doucement à la soixantaine, on prend conscience qu’on n’en fera probablement plus beaucoup ensuite. Quand tu prends 4 ou 5 ans pour faire un album à 60 ans… la messe est dite. Encore 2 et on aura 70 ans, peut-être que ce sera la fin, tu vois. Et s’il n’y a plus beaucoup de disque à faire, autant qu’on y dise des choses importantes… des fois que ce soit le dernier… on commence à réfléchir de cette manière… Est-ce que ce disque est le dernier, est-ce que le prochain sera le dernier ? Donc essayons de dire quelque chose d’important, de grand…si on peut à notre niveau… Essayons de faire le meilleur disque de notre carrière.

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Vous avez travaillé au Real World Studio.

Steve Hogarth : Oui absolument ! (enthousiaste)

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Quelle est la différence entre travailler là-bas et au Racket Club (ndlr : le studio de Marillion)

Steve Hogarth : La différence énorme est l’engagement sur ton travail. On a notre propre studio et on vit tous à proximité, histoire de ne pas faire 2h de route tous les jours… Donc on vient a studio le matin et on rentre à la maison le soir, ça peut devenir comme un job de bureau à force…Comme on rentre à la maison le soir, on ne peut pas picoler (rires) et tout le processus créatif devient…sobre… C’est pas l’idéal pour faire de la musique honnêtement… De plus ton esprit n’est pas entièrement libéré, tu penses à amener la voiture au garage, a réparer la machine à laver… A Real World, on est parti en résidence, on a vécu là-bas tous les cinq, sans penser à autre chose qu’au disque. On pouvait bosser de 8h à 2h du matin juste avec quelques pauses pour manger, on pouvait avoir de bonnes bouteilles de vin avec nous … et jouer relax sans avoir autre chose à l’esprit que la musique…tous les cinq.

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Ca a eu une influence sur la musique ?

Steve Hogarth : En tous cas ça fixe ton esprit sur le process créatif. On a réécrit certaines parties à Real Word : le début d’ “El Dorado”, “Tomorrow’s New Country”, la première partie de “White Paper”… Mark a écrit ça sur le grand piano du studio. De plus l’équipement y est fantastique, les micros, amplis, la technologie embarquée là-bas est fantastique, c’est l’état de l’art. Même les équipements vintage sont topissimes, Pete (ndlr : Gabriel) est riche et c’est un junkie de technologie, il dépense des fortunes dans son matériel. Pour nous c’est génial et ça fait aussi une différence… Le studio lui-même, la pièce est incroyable.

En terme d’engagement, est-ce que c’était la même chose que l’expérience dans le château de Miles Copeland pour Brave ?

Steve Hogarth : Non, ça c’était une expérience unique car en plus on avait changé d’époque…c’était médiéval, comme si on avait ressuscité dans un rêve… dans une autre existence.

Steve Hogarth

« Il y a toujours cette alchimie incroyable entre nous cinq, qui nous fait avancer et explorer des territoires où nous n’étions pas allés… »

C’était une expérience incroyable qu’on a la chance de vivre une seule fois dans sa vie…c’était à un moment donné dans notre vie, incroyable… Aujourd’hui on en tirerait surement un autre disque d’ailleurs… Je me rappelle qu’on avait complètement sabordé la chambre de Miles en y installant le mixing desk, des câbles partout, les enceintes de monitoring… (songeur)

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Vous avez inventé le crowfunding avec Anoraknophobia, pourquoi avoir travaillé avec PledgeMusic cette fois et ne pas avoir continué seuls ?

Steve Hogarth : On a expérimenté la vente de disque par cette méthode depuis des années, et c’est Pledge qui nous a approchés, nous disant qu’ils aimeraient travailler avec les inventeurs du crowfunding. Ils ont géré  toute la partie pressage, envoi, la gestion de tout l’administratif avec les commandes, ils ont des bureaux dans le monde entier maintenant, donc c’était un bon test, et pour eux et pour nous. On aurait pu le faire nous-même encore, mais c’était plus facile de le faire avec Pledge, moins de contraintes de notre noté. Et ils ont vraiment bien bossé, on est très satisfaits du résultat.

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Merci beaucoup Steve pour ta gentillesse et disponibilité

Steve Hogarth : Merci à vous !!!

Une interview préparée et réalisée avec Stéphane Mayère, le 20 septembre 2016
Remerciements : Roger Wessier
Traduction : Stéphane Mayère

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