N’ayant jamais été en pamoison face la musique de Arena (même Pride en 1996 ou The Visitor en 1998), déçu comme beaucoup par les dernières livraisons Pepper’s Ghost (2005) et The Seventh Degrees Of Separation (2011), l’arrivée de The Unquiet Sky ne promettait rien de très neuf pour faire frissonner mézigue. Et, effectivement, sans être mauvais, l’album se laisse écouter sans vraie passion. En développant un son très proche de Seventh Degrees, ce huitième album garde cet esprit de simplification mélodique sans forcément toucher à l’essentiel.
Les douze titres s’enchainent tranquillement, portés par la guitare toujours aiguisée de John Mitchell et la voix de Paul Manzi. Les claviers de Clive Nolan sont réduits à leurs plus simples expressions (les amateurs sont avertis) et la rythmique déployée par Kylan Amos et Mick Pointer fait le boulot dans une production typiquement estampillée Arena. Entre hard-rock, néo-progressif et heavy tendances gothiques, The Unquiet Sky reste évidemment un album bien fait, bien produit, bien joué, mais sans âme. Il lui manque ce petit quelque chose qui donnerait à ce lot de chansons palotes la possibilité d’emporter le morceau. En l’état, il s’agit d’un album de plus que les fans apprécieront d’ajouter à leur collection mais qui ne devra pas forcément servir de point d’entrée.
Photo : Martin Reijman
ARENA – THE UNQUIET SKY
Titre : The Unquiet Sky
Artiste : Arena
Date de sortie : 2015
Pays : Angleterre
Durée : 55’30
Label : Verglas Music
Setlist
1. The Demon Strikes (5:37)
2. How Did It Come to This? (4:30)
3. The Bishop of Lufford (5:24)
4. Oblivious to the Night (2:47)
5. No Chance Encounter (4:30)
6. Markings on a Parchment (2:19)
7. The Unquiet Sky (5:29)
8. What Happened Before (4:55)
9. Time Runs Out (4:39)
10. Returning the Curse (3:48)
11. Unexpected Dawn (3:52)
12. Traveller Beware (7:40)
Line-up
– Paul Manzi / vocals
– John Mitchell / guitars
– Clive Nolan / keyboards
– Kylan Amos / bass
– Mick Pointer / drums
Pas du tout d’accord avec cette chronique.
Regain d’inspiration pour Arena après un décevant Pepper’s Ghost et un
inégal Seventh Degree of Separation. Le groupe retrouve l’emphase
mélodique qui lui a fait (quelque peu) défaut précédemment. S’appuyant
sur un indéniable savoir faire instrumental, le groupe offre à Manzi de
remarquables parties vocales.
En dépit de ses 20 ans, Arena porte toujours beau, il demeure un groupe
très agréable à écouter, et ce, en dépit de multiples changements de
personnels. Si certains déplorent des évolutions radicales du
groupe,(à nuancer toutefois selon moi), le groupe reste très
identifiable et surtout mélodique.
A ranger tout près de « the visitor » (ah
Wrightson ! le meilleur à son poste selon moi…) et de « contagion » bien
évidemment.
17/20