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Opeth - Sorceress
4.0Note Finale

Avec Pale Communion, les suédois d’Opeth semblaient avoir mis la main sur la recette déjà entendue mais diablement bien exploitée du revival seventies à la sauce Åkerfeldt. Du très bon ! Changement de label oblige (Nuclear Blast dorénavant), nos amis reviennent avec un douzième opus intitulé Sorceress, défini par le chanteur comme un « bon petit album » et, logiquement, son « préféré à ce jour » avec un mélange de « calme et de heavy ». De fait, l’album commence sur l’instrumentale « Persephone », portée par une guitare classique et une voix féminine qui actionnent le côté mystique de l’ensemble. Le tout, renforcé par les aspérités sombres et mélancoliques qui font bon ménage. Puis vient le morceau titre, qui semble tout droit échappé du précédent album, avec son rythme de feu, ses claviers vintage, sa guitare bien trempée, une intro crimsonienne avant de faire débouler un riff carabiné qui semble jouer à la marelle avec ses références caméléon, puis son final débridé qui compresse ce qui aurait pu être une suite à tiroirs en moins de six minutes survitaminées.

La suite sera du même tonneau. Entre fièvre et tranquilité. Que ce soit « The Wilde Flowers » et sa science du tempérament à choix multiple (on passe d’une mélodie légère à un lointain cousin des Mars Volta façon jazzy déglingué) ou « Crysalis » qui parvient à cristalliser cette envie de frapper dur tout en pétillant dans un psychédélique délicat. Extirpées de cette démonstration de force, les plages acoustiques sont pourtant les plus réussie. De l’exquis « Will O The Wisp » au lumineux « The Seven Sojourn » (on pense aux aspérités orientales de Lunatic Soul), ces plages évitent la surcharge de chevrotine et donne dans la respiration inspirée. Car « Strange Brew » (et son cri symbolique) ou « Era » (très Deep Purple) frappent dur, elles aussi. Upercuts soniques achevées par la coda « Persephone (Slight Return) » qui nous abandonne dans le calme et la sérénité.

Avec ses textes qui brillent tels des ampoules de sombre, Mikael Åkerfeldt et sa bande reviennent partiellement à un métal classieux mais classique. En variant autant les ambiances, Sorceress prend surtout le pari de donner le sentiment d’un manque de cohérence. Il faut pourtant considérer cet album comme un voyage, une virée dans le nouveau monde d’Opeth. Un univers aux paysages irréguliers, chaotique, où le paisible gagne la partie. Haut la main.

ENGLISH VERSION

With Pale Communion, Opeth seemed to find the great sound of seventies… and in its best way! Now, through a new label (Nuclear Blast), our friends come back with their twelfth album entitled Sorceress and defined by the band as a “good little album” and, logically, their “favorite to date” with a subtile mixture of “peace and heavy”. Right! The album begins with the instrumental “Persephone“, driven by a classical guitar and a female voice that actuate the mystique of the whole. The music is reinforced by the dark and melancholic roughness of the mix. After this introduction, here comes the title track which seems straight escaped from the previous album: rythm on fire, vintage keys, awesome guitar with a tremendous riff. A six minutes song full of vitamin! And the rest of the album will be the same, between fever and tranquility. Whether “The Wilde Flowers” (as a distant cousin of The Mars Volta) or “Crysalis” and its delicate psychedelic atmosphere. All around, acoustic tracks are the most successful yet. From the beautiful “Will O The Wisp” to brightly “The Seven Sojourn” (and the remains of Lunatic Soul), these tracks avoid overload and gives the most inspired breath. So, “Strange Brew” or “Era” (very Deep Purple) hit hard too like sonic upercuts completed by the coda “Persephone (Slight Return)” that leave us in peace and serenity. With texts that shine like dark bulbs, Mikael Åkerfeldt and his band partially return to an upscale but classic metal. By varying moods, Sorceress takes the bet to give the feeling of a lack of consistency. But we must consider this album as a journey, a trip in the new world of Opeth. A universe of irregular and chaotic landscapes where the peaceful wins at the end

OPETH – SORCERESS

Opeth - Sorceress (2016)

Titre : Sorceress
Artiste : Opeth

Date de sortie : 2016
Pays : Suède
Durée : 56’42
Label : Nuclear Blast

Setlist

1. Persephone
2. Sorceress
3. The Wilde Flowers
4. Will O The Wisp
5. Chrysalis
6. Sorceress 2
7. The Seventh Sojourn
8. Strange Brew
9. A Fleeting Glance
10. Era
11. Persephone (Slight Return)

Line-up

– Mikael Åkerfeldt / vocals, guitars, producer & mixing
– Fredrik Åkesson / guitars, backing vocals
– Joakim Svalberg / piano, keyboards, backing vocals
– Martín Méndez / basses
– Martin Axenrot / drums, percussion

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