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Gandalf's Fist - The Clockwork Fable
4.5Note Finale

Gandalf’s Fist est un combo établi dans le comté de Cumbria en Écosse, et qui évolue dans la sphère tournant autour du «  métal mélodique » aux légers accents « prog » et avec forte influence médiévale. Ils ont déjà  cinq albums aux super pochettes à leur actif,  le groupe sort à présent sa sixième œuvre sous forme d’un pavé de trois cds qu’ils ont nommé  The Clockwork Fable .

The Clockwork Fable nous raconte une histoire en trois actes se déroulant dans le monde imaginaire de Cogtopolis. Pour cet album, Gandalf’s Fist a créé tout un univers avec sa ville souterraine, sa religion, ses habitants et même un alphabet. Les personnages qui peuplent cette histoire sont les suivants : l’allumeur de réverbères (le narrateur), le penseur, un inventeur fou et son assistante Eve, le garçon, un robot enfant inventé par le penseur (un peu le fils qu’il n’a pas eu), le patriarche  qui gouverne la cité sans partage et craint de perdre son pouvoir absolu, le pasteur Simon, sorte de Torquemada du monde souterrain, le soldat de la vapeur aux ordres du patriarche  mais qui commence à douter que sa cause soit la bonne et enfin Arminstead, un homme sans âge.

Il s’agit d’un « épic » dans la pure tradition du genre et long de plus de trois heures, pouvant sembler indigeste aux non-initiés –  il se place dans la droite ligne de ceux qu’affectionne le père Arjen Lucassen qui  est un peu le pendant hollandais des écossais, il n’est certainement pas étranger à cette création  et il participe  bien évidement au line up.

The Clockwork Fable est donc une comédie musicale avec tout ce que l’on peut aimer ou détester à l’intérieur, c’est-à-dire à la base une  musique qui est plutôt intéressante, mais on peut néanmoins être circonspect sur les intermèdes parlés qui peuvent fatiguer à la longue. Ces longs passages « théâtraux » gâchent un peu la fête car en audio cela rend  de fait moins bien que si nous étions dans une salle de spectacle, donc on s’arrêtera sur l’esprit de la musique qui serait une synthèse entre Dream Theater et Blackmore’s Night. Les différents intervenants au niveau du chant masculin ou féminin sont plus ou moins bons dans l’ensemble, Gandalf’s Fist restant fidèle au genre et il faut être bien accroché pour arriver au bout de ces trois galettes.

Néanmoins, si l’on veut bien s’en donner la peine, on y trouvera notre compte notamment  sur  les parties instrumentales, particulièrement efficaces   car ce sont à coup sur ces bons morceaux qui prennent le pas sur les passages bien plus dispensables. Il suffit  pour cela d’écouter le sublime titre « The Lamplighter (Parts I-VIII) », un des meilleurs titres des trois disques et peut être le plus « progressif » dans la forme, et  dans lequel les vocaux masculins évoqueront un certain Steve Wilson, les vocaux féminins y sont excellents aussi.

Voilà, il faut par conséquent prendre son temps pour bien apprécier cette œuvre car si l’on fait fi des passages parlés très rébarbatifs, on pourra savourer le reste de ces trois disques qui sont d’une grande intensité émotionnelle – et qui sait se pencher un peu plus sur les albums antérieurs de Gandalf’s Fist qui est une formation plus que passionnante à découvrir ou à redécouvrir. En tous cas la « fable » qu’ils nous proposent ce jour est super ambitieuse, elle contient énormément d’éléments positifs ne pouvant que nous faire adhérer à leur musique, c’est donc une formation à suivre de très près et  à ne plus lâcher.

GANDALF’S FIST – THE CLOCKWORK FABLE

Gandalf's Fist - The Clockwork Fable (2016)

Titre : The Clockwork Fable
Artiste : Gandalf’s Fist

Date de sortie : 2016
Pays : Angleterre
Durée : 194’02
Label : Auto Production

Setlist

CD 1 – Act I: The Day the Great Cog Failed (66:55)
1. The Traveller and the Lighter (4:13)
2. Shadowborn (6:51)
3. The Unminable Zone (2:32)
4. The Lamplighter (Parts I-VIII) (15:57)
5. In the Cavern of the Great Cog (3:52)
6. The Great Cog (5:15)
7. The Shadow Rises… (5:52)
8. The Capture (Including the Song for a Fallen Nightkeeper) (6:51)
9. Waiting for Exile (7:05)
10. Eve’s Song (8:27)

CD 2 – Act II: Of Men and Worms (65:15)
1. A Sermon for Shadowmas (1:18)
2. Victims of the Light (9:10)
3. Old Friends, New Enemies (4:23)
4. Ditchwater Daisies (7:22)
5. De-ranged (3:30)
6. The Lamplighter (Parts IX-XIII) (12:13)
7. In the Name of the Spy (2:56)
8. The Bewildering Conscience of a Clockwork Child (10:20)
9. Escape! (3:25)
10. A Solemn Toast for the Steam Ranger Reborn (10:38)

CD 3 – Act III: From Burrows We Came (61:52)
1. The Oldest Flame (1:58)
2. The Lamplighter (Parts XIV-XV) (2:58)
3. Flight for the Surface (2:10)
4. The Climb (12:24)
5. At the Summit (8:05)
6. Fight for the Light (8:08)
7. Quest for Power (1:12)
8. At the Sign of the Aperture (12:33)
9. A Machine Serves His Purpose (1:30)
10. The Clockwork Fable (5:13)
11. Escape from Cogtopolis (1:14)
12. Through the Lens (3:25)
13. Epilogue – Oh Bugger! (1:02)

Line-up

– Dean Marsh / guitars, vocals, synths, mandolin, octave mandola, bass
– Luke Severn / vocals
– Stefan Hepe / drums, percussion
– Christopher Ewen / bass
– Arjen Lucassen / vocals
– Blaze Bayley / vocals
– Dave Oberlé / vocals, bodhrán, tan-tan
– Matt Stevens / guitar synths

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A propos de l'auteur

Salut à tous je suis Dany , nouvellement chroniqueur sur Amarokprog et anciennement sur Koid9 et progressivearea, je collabore aussi sur Lebolg du jester. Grand amoureux de musique devant l'éternel, et de musiques progressives au sens large du terme. J'ai été bercé aux sons du "Segent peppers" des Beatles, puis ensuite je n'ai jamais lâché la musique qui représente un peu mon oxygène. Après j'ai passé ma vie en écoutant Hendrix, Genesis, Floyd ,Marillion, Mike Oldfield, Tull, Yes, Ange Camel (entres autres génies que j'ai aimé) tout en découvrant les plus récents, Steve Wilson, Riverside, Gazpacho, Dream Theater, The Watch, Anathema.(entres autres très belles découvertes qui sont venues après. Puis la musique planante m' aussi bien accompagné telle, Tangerine Dream ,Vangelis, Klauz Schulsz. Sans parlé aussi de la période "jazz rock" qui m'a bien plue jadis "au temps de Pierre et Gladys", telle Mahavischnu Orchestra, Chick Corea, Al Dimeola, Pat Metheny, voilà quelques perles qui ont émaillé ma longue vie d'aficionados et je compte bien par le biais d'Amarokprog, en découvrir d'autres et vous en faire découvrir. Progresssivement votre Dany

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