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The Pineapple Thief
La Maroquinerie – Paris
15 septembre 2018

The Pineapple Thief aime les premières parties musclées. Après Godsticks il y a 1 an ou InMe il y a quelques années dans cette même Maroquinerie, c’est au groupe franco-britannique Lizzard que revient l’honneur d’ouvrir pour les anglais. Pour cette ouverture à la fois du concert parisien et de la tournée, qui cette année débute par Paris, la Maroquinerie est quasi-sold out. Quelle différence par rapport à l’affluence d’une cinquantaine de personnes lors de la première visite du groupe dans cette salle en 2012 !

Après une bonne première partie donc assurée par Lizzard, groupe de art-métal intéressant porté par Mathieu Ricou (guitare, chant) et l’extraordinaire petite (par le gabarit) batteuse Katy Elwell, c’est une nouvelle formation live du voleur d’ananas qui foule les planches de la scène parisienne. Darran Charles n’est plus là en tant que guitariste de scène additionnel, mais le groupe se présente tout de même à 5 avec le jeune George Marios à la guitare lead, Bruce assurant comme sur la tournée précédente les guitares rythmiques et acoustiques. Le reste de la formation est désormais connu avec les indéboulonnables Steve Kitch aux claviers et Jon Sykes à la basse. Gavin Harrison étant désormais membre à part entière du groupe, c’est lui qu’on retrouve derrière un kit de batterie impressionnant.

The Pineapple Thief

Première bonne impression, par rapport au précédent concert parisien qui lui avait valu quelques critiques, Harrison est souriant, plus détendu et surtout son garde du corps anti-photographes est absent. Bruce, détendu, introduit le concert en réclamant un peu d’indulgence car pour la plupart des titres, c’est baptème de scène aujourd’hui. De fait la setlist fera la part belle à Dissolution, mais d’indulgence il n’y aura pas besoin tellement le concert est propre et interprétation léchée. Les seuls soucis viendront du matériel, Bruce devant changer de guitare avant Part Zero, vieux titre désormais incontournable des setlist du groupe. Encore une fois cette prestation des Pineapple Thief aura permis de voir comment un grand batteur peut enrichir le son du groupe pour le faire passer dans la catégorie supérieure. Le travail d’Harrison sur les cymbales, en plus de son travail rythmique colore le son, l’enrichi et ajoute un apport mélodique qu’on trouve à postériori indispensable. Ca semble tellement simple…Encore une fois sa version de No Man’s Land est tout bonnement scotchante. Devant lui Jon Sykes, casque vissé sur les oreilles, habité par son jeu de basse, montre également un beau groove et assure les chœurs avec classe. Bruce Soord devant la scène assure le show, toujours démonstratif avec sa guitare. La voix est posée, juste, on sent les efforts que Bruce a fait sur son chant depuis les deux derniers disques.

Pour cette ouverture de tournée, The Pineapple Thief a offert un excellent concert à son public parisien, lequel n’a d’ailleurs pas manqué de l’ovationner à plusieurs reprises, faisant fleurir pas mal de sourires sur les visages des musiciens (Shed A Light, All That You’ve Got ou la ressortie de 3000 days remportant la palme des applaudissement).

Photos : Stéphane Mayère

Remerciements : Valérie Reux

Setlist

Try as I Might
In Exile
Alone at Sea
Threatening War
Far Below
No Man’s Land
That Shore
Shed a Light
All That You’ve Got
3000 Days
Part Zero
White Mist
Nothing at Best

Encore:

Not Naming Any Names
The Final Thing on My Mind
Snowdrops

Line up

  • Bruce Soord / guitars, vocals, composer
  • Steve Kitch / keyboards
  • Jon Sykes / bass
  • Gavin Harrison / drums
  • George Marios / guitar
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