bannière www.bdelanls.fr - Création et refonte de site internet
Porcupine Tree - Deadwing
4.3TOP 2005

À cette époque (nous sommes en 2005), on l’attendait au tournant, le père Steven Wilson ! Il faut avouer qu’à force de croiser le bestiau sur les projets de Paatos, Opeth, Blackfield et consorts (formule de l’ubiquité en prime), la question Porcupine Tree commençait à sévèrement glisser au second plan. Fort de son succès critique obtenu avec le décrété novateur In Absentia, le porc-épic revenait pour sonder un peu plus profond la veine métallique de son prédécesseur. Habituellement, les poussées de fièvre saturax peuvent rapidement tourner au massacre par un schématisme sans surprise. Tssss Tssss. Faux semblant. Ici, l’accouplement de riffs tapageurs avec les sections planantes (« Deadwing » en préambule hélicoïdal) permet de nous raccrocher aux wagons.  L’ombre mercantile de la Warner n’occulte jamais le rayonnement progressif des compositions jouant souvent la course de fond : en témoignent les 12 minutes incroyablement inspirées du chef-d’œuvre absolu « Arriving Somewhere But Not Here » – le désir manifeste d’un compromis alternant tension déprimante et belles éclaircies (« Lazarus », palme de la délicatesse).  Généreuses et mélancoliques (« Mellotron Scratch », « Start of Something Beautiful »), ces greffes audacieuses nous secouent par couches successives. Magma enflammé de guitares rêches, de rythmiques sur le fil du rasoir (« Halo », « Open Car ») ou de ces gimmicks d’un chant louvoyant ses effets habituels… Loin d’une complète métamorphose (attendue), plus encore d’un hypothétique retour aux sources psyché un temps annoncé, Deadwing propose une remarquable synthèse mélodique de la patte Steven Wilson – un catalyseur à la digestion délicate qui ne cède en rien à la facilité. Bien-sûr, on pourra toujours regretter le temps de la sensualité acoustique pré-Absentia. Mais cerclé d’une production chirurgicale mais indéniablement brillante, l’album retrouve le plus souvent cette magie pétrie d’humanité qui faisait toute la force de Lightbulb Sun.

PORCUPINE TREE – DEADWING

Porcupine Tree - Deadwing (2005)

Titre : Deadwing
Artiste : Porcupine Tree

Date de sortie : 2005
Pays : Angleterre
Durée : 59’34
Label : Lava Records

Setlist

1. Deadwing (9:46)
2. Shallow (4:17)
3. Lazarus (4:18)
4. Halo (4:38)
5. Arriving Somewhere But Not Here (12:02)
6. Mellotron Scratch (6:56)
7. Open Car (3:46)
8. The Start Of Something Beautiful (7:39)
9. Glass Arm Shattering (6:12)

Line-up

– Steven Wilson / vocals, guitar, piano, bass, keyboards, hammered dulcimer
– Richard Barbieri / keyboards, synthesizers
– Colin Edwin / bass
– Gavin Harrison / drums & percussion

Guest musicians:
– Mikael Åkerfeldt (OPETH) / guitar, vocals
– Adrian Belew (KING CRIMSON) / guitar

[bsf-info-box icon_type=”selector” icon=”Defaults-zoom-in” img_width=”48″ icon_size=”32″ icon_color=”#333333″ icon_style=”none” icon_color_bg=”#ffffff” icon_color_border=”#333333″ icon_border_size=”1″ icon_border_radius=”500″ icon_border_spacing=”50″ title=”Discographie complète de Porcupine Tree sur AmarokProg.net” read_more=”title” link=”url:http%3A%2F%2Fwww.amarokprog.net%2Fgroupes_647.html||target:%20_blank” read_text=”Read More” hover_effect=”style_2″ pos=”default”]
Votre avis

Laisser un commentaire