Il y a des albums comme ça qui vous attrape et de vous lâche plus, c’est le cas du premier album d’un groupe venu d’Amérique latine Bad Dreams malheureusement peu connu en Europe mais qui devrait gravir très vite les marches qui le sépare des plus grands groupes de “prog” comme Marillion. Le trait d’union d’ailleurs avec les anglais réside dans le fait que Steve Rothery a participé aux deux autres albums que Bad Dreams a sorti ensuite, c’est à dire Déjà Vu (2016) et Chrysalis (2017).
Bad Dreams fut donc pendant une dizaine d’années un groupe de “cover” de Genesis et à l’instar des transalpins de The Watch, ils finirent par se décider à enregistrer leur propre matériel. Précisons que le groupe assura également les premières parties de Steve Hackett lors de ses tournées outre atlantique. Il n’y a pas de hasard et le résultat se voit au delà de nos espérances, car ce premier essai fut un coup de maître. N’ayons pas peur des mots, Apocalypse Of The Mercy est chef d’œuvre du genre que l’on pourra ranger à peine trente ans plus tard à côté de… Misplaced Chidhood ! Pour preuve, le morceau éponyme “Apocalypse Of The Mercy” qui débute l’album, magnifique composition fleuve de plus de treize minutes étalées sur cinq sous parties. Le ton est donné et l’on pressent d’emblée que Bad Dreams possède un son bien particulier et que le niveau se place un cran au dessus des formations actuelles. Cette compo à tiroirs est une vraie “perle” d’inventivité dont on se souviendra longtemps. L’ambiance générale de ce titre d’ouverture fera penser à Pink Floyd notamment au niveau des synthés de Jorge Tenesini qui fournit ici un travail éblouissant à la manière d’un Rick Wakeman pour les parties acoustiques, et de Mark Kelly pour le côté purement synthé. Gabriel Agudo place quant à lui sa voix dans les intonations d’un Rob Sowden (ex Arena).
Après un premier titre imposant, le triptyque “Soul Of Lost Love”, “Closer” et “A Good Man” s’avèrent très mélodiques, addictives, simples à retenir. En les écoutant, la période Fish de Marillion semble resurgir… d’ailleurs, le rôle du guitariste Ariel Trifunoff n’est pas à négliger même si ses soli manquent un poil de finesse alors que les interventions de Tenesini qui demeurent prépondérantes sur ce disque. Bref, jetez-vous pour cette fin d’année sur cet Apocalypse Of The Mercy, car à n’en pas douter, un nouveau Marillion est né, ne le loupez pas !
BAD DREAMS – APOCALYPSE OF THE MERCY
Titre : Apocalypse of the Mercy
Artiste : Bad Dreams
Date de sortie : 2015
Pays : Argentine
Durée : 49’03
Label : Pasadisco Records
Setlist
1. Apocalypse Of The Mercy (13:37) :
– a) The Beginning Storm
– b) The Ethereal Life
– c) Apocalypse Of The Mercy
– d) Renascence
2. The Hunters / Alien Statement About Men (6:47)
3. Closer (6:48)
4. Souls Of Lost Love (5:33)
5. A Good Man (8:11)
6. The Day Before Tomorrow (8:07)
Line-up
– Gabriel Agudo / lead vocals, guitars
– Ariel Trifunoff / guitars, vocals
– Jorge Tenesini / keyboards, synthesizers, programming
– Alex Calvera / bass
– Fernando Cornejo / drums, vocals
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